Les instruments

Sous la houlette de Ben Ali et Guy, la Scarabande est composée de plusieurs pupitres :

  • Les tamborims, pour le relief. C'est un petit tambourin qui tient dans une main et qui est frappé avec un fouet (baguette souple à plusieurs brins de nylon). Le son sec et aigu, l'alternance de phrases répétitives ou syncopées, les variations rythmiques se superposent aux autres instruments.

  • Les agogos, pour la mélodie. L’agogo est un instrument d'origine africaine, composé de deux cloches en métal reliées entre elles, que l’on frappe avec une baguette en bois. Son timbre très sonore se distingue aisément parmi les autres instruments, et offre un point de repère facilement audible.

  • Les caisses claires, locomotives des morceaux. La “caixa” (caisse brésilienne) est jouée avec deux baguettes en bois. Elle assure le continuum rythmique et impose le swing et la cadence musicale de l'ensemble.

  • Le répinique pour les appels et le recadrage du tempo. Le répinique est un tambour d'accompagnement en métal, dont on joue avec une baguette en bois (ou en nylon) et la main nue. Cette percussion brésilienne au son clair se rapproche des percussions africaines. Grâce à lui, nos meneurs Ben et Guy exécutent les phrases d'appel (démarrage, transition, arrêt) des morceaux.

  • Les coupeurs (surdos de terceira), porteurs des variations rythmiques. Dans la famille des surdos, c'est le plus petit mais aussi le plus technique. Le coupeur enchaîne les rythmes syncopés (en l’air par rapport à la pulsation) qui viennent embellir la cadence de la batucada.


  • Les surdos et contra surdos, métronomes des compositions. Le Surdo est un fût en métal droit, large et profond dont on joue à l'aide de deux mailloches. Le son grave assure les basses et s'entend à des centaines de mètres. Il assoit la base rythmique en battant le tempo. Les surdos sont les garants de la cadence et n'ont pas le droit à l'erreur.